lundi 21 octobre 2013

Courons nus dans les prés ou la rage bisounours

Avec un titre comme ça, je vais rameuter tous les pervers du web. Comme si je ne recevais pas déjà une flopée de messages bizarres. Du style: "Tu as l'air charmante, ça te dirait qu'on se parle ?". Le message subliminal étant "On baise quand ?" ou "Tu m'envoies des photos cochonnes ?". Je devrais peut être jouer de ça, comme le fait Ginie.

Mais bon, je prends le risque. 

Parce qu'avec cette couronne de fleur, je vois juste une nana aux longs cheveux blonds courir nue à travers les prés. Allez comprendre… 

Toujours est il que j'ai adoré porter ma couronne de fleurs cet été et cet automne. Je devais certainement avoir l'air cinglée dans le métro, mais j'adorais ça. 


Ca mettait un peu de calme et de sérénité dans ma vie. Je sais, ça a l'air hyper con dit comme ça, mais c'est vrai. Genre je porte un collier de fleurs, je me dois d'être aussi zen que le Dalai Lama. 

Et c'est pas chose facile. Je suis une sanguine. Je me suis jamais battue (je crois. Des témoins ?), mais je m'énerve très vite. 

La dernière fois c'était pas plus tard que vendredi, au cours de sport. (Bon y'a eu une greluche dans un bar ce week end, mais elle j'avais raison de m'énerver). J'arrive a 8h55 pour un cours à 9h. Ouais tu sais le cours fait pour les mères au foyer, qui viennent de déposer leur gamin adorable progéniture à l'école. Le cours qui pense pas aux gens normaux pour qui se lever à 8h est compliqué (pauvre moi). 

Bref, j'arrive tout juste quoi. Je descends aux vestiaires. Et là, premier drame. On m'a chourré mon casier. Voilà trois ans que je prends le 15. C'est comme ça, c'est tout. C'est même pas mon chiffre porte bonheur, mais c'est mon casier. Point barre. 

J'arrive au cours, heureuse de me défouler pour évacuer ce petit traca. Et là. C'est le drame. Le deuxième. Une pétasse a pris ma place. Celle devant le miroir, devant à droite. Celle que j'occupe aussi depuis trois ans deux fois par semaine. Je l'ai maudit tout le cours. J'ai même eu un soupçon de satisfaction quand elle ne pouvait plus faire d'abdos. Nan j'déconne, en vrai j'étais hy-per ravie. 

Suite au cours, je redescends au vestiaire, et là… c'est l'apothéose. Figurez vous que la pétasse du cours m'a piqué ma place ET mon casier. Puis elle bouge mes affaires pour s'assoir. Mon sang n'a fait qu'un tour . J'ai répondu "Pas de problème". (J'ai la rage externe d'un bisounours). 

En sortant de là, je raconte l'épopée à l'homme, cherchant un appui psychologique. Que nenni, ledit susnommé me répond: "As tu pris ta médication ?". (L'homme n'a pas compris qu'une femme ne veut entendre que ce qu'elle veut entendre. En l'espèce: "Tu as raison mon amour devant l'éternel (oui), quelle grosse connasse".) Ma rage bisounours s'est donc déplacée. 

En ferais je trop ?






Moi et mes oreilles over trouées. On en parlera un jour.



Tee shirt et jean H&M - Basket Zara - Couronne de fleurs Dollarama (genre tout à 1€)

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