mercredi 4 avril 2012

J'ai testé... Metronomy


Quand j'ai appris que Metronomy venait jouer à Montréal, j'ai sauté sur ma copine Gertrude pour lui demander de m'accompagner. Ni une ni deux, nos places sont réservées, ne reste plus qu'à attendre. 

J'ai découvert Metronomy avec On the Motorway, et surtout ce clip. Depuis, je passe cette chanson dès que je veux avoir la pêche. Elle est rapide, punchy, bref, tout ce que j'aime. 

L'homme avait eu la chance de les voir à deux reprises. Il avait détesté la première fois, dans un festival à Amiens (si ma mémoire est bonne), pas assez péché, trop lent, ... Mais avait été emballé la seconde. Bilan en demie teinte donc. 

Mes attentes étaient assez hautes, adorant plusieurs de leurs chansons. 

Le concert a commencé relativement tôt (21h00), étant un dimanche soir. 
Pour être pêchu, on ne peut pas le nier, Métronomy a du punch à revendre. Ca bouge, ça se balance, on se serait presque cru en pleine mer.

Le bassiste Gbenga Adelekan passe le concert à se déhancher, à communiquer avec la foule. Le bassiste est vraiment très bon, totalement imprégné alors qu'il n'est dans le groupe que depuis quelques mois. La batteur Anna Prior, nouvelle recrue, est elle aussi magnifique. On lui conseillerait d'aller voir au plus tôt un kiné pour soigner son futur mal de cou, ayant agité sa crinière toute la soirée. 

Le groupe fait l'effort de parler  en français, ce qui n'est pas le cas de tous les groupes que j'ai eu l'occasion de voir. 

Là où j'ai été surprise, c'est sur les voix. J'avais toujours lu que le groupe faisait passer les instruments avant les voix, mais là, c'est tout le contraire qui a eu lieu. J'ai été assez déçue par les chansons plus pop qu'électro, qui , à mon sens ressemblaient à tant d'autres. Alors certes, on sent la petite touch british, mais le tout ressemblait très fortement à du Bloc Party (que j'ai vu il y a deux ans et adoré !). Pas de On the Motorway, ni de Back on the Motorway, les deux chansons que 'écoute en boucle (la poisseuse). 

Là où j'ai franchement manqué de passer à trépas, c'est sur la dernière chanson. Pour un final, on s'attendrait à un feu d'artifice, à avoir le diable au corps, à s'égosiller. Mais non. Un slow. Mielleux. Avec tout un tas de couple d'ado qui décide alors de danser un slow. Façon Julio (Iglesias, pas Flamby). Non vraiment, de la part de Céline Dion, j'aurais pu comprendre, mais là. "Ca dégouline d'amour, c'est beau mais c'est insupportable"


Niveau sape (eh oui), j'aurais pu courir sur scène arracher la robe de la batteur, en sequin rose fluo. Une vraie merveille. 

Je chiale je chiale comme me disent les québécois, mais chialer c'est faire preuve d'un esprit critique et prouve que l'on s'intéresse non ? 

Bref, un bon concert. 

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