mercredi 16 novembre 2011

Girl, interrupted

En ce moment, j'ai très peu de temps pour la culture. 
Trop de devoirs, de travail, la plupart des ouvrages que je lis traitent des trafics de drogues ou autres choses très réjouissantes. La joie des études. 

Je vais donc vous parler d'un film vieux comme le monde. Ou presque. Bon en réalité il est sorti en 1999 et est tiré d'un livre, que je n'ai pas réussi à trouver en VF. (Si quelqu'un a un bon plan, qu'il me le fasse savoir)
Je vous présente donc...

Une vie volée 

« Les gens me demandent comment je me suis retrouvée là-bas. Mais ce qu'ils veulent savoir en fait, c'est si cela peut leur arriver, à eux. Je n'ai pas de réponse. Tout ce que je peux dire, c'est que cela arrive très vite et très facilement... »



En 1967, lors d'un entretien avec un psychanalyste, Susanna Kaysen apprend qu'elle souffre d'un trouble de la personnalité. Elle est envoyée dans un hôpital psychiatrique renommé de la Nouvelle-Angleterre et se retrouve dans un univers étrange peuplé de jeunes filles aussi séduisantes que dérangées, telle Lisa, une charmante sociopathe qui met au point avec elle une désastreuse tentative d'évasion.


C'est avec ce film que j'ai découvert Winona Ryder et Angelina Jolie (lesquelles ont partagé le même boyfriend, ceci dit en passant). Toutes deux sont juste époustouflantes et très justes dans leur rôle. Winona Ryder, enfermée pour avoir tentée de se suicider est tout en fragilité. 


Quant à Angelina Jolie, elle représente son extrême, ce qui explique peut être la fascination qu'elles exercent l'une sur l'autre. Vulgaire, braillarde et sans foi apparentes, elle entraine sa comparse à travers sa cavale. On sent volontiers les blessures du personnage et on excuse presque sa personnalité destructrice. La Jolie obtiendra d'ailleurs l'oscar et le golden globes de la meilleure actrice dans un second rôle. Pas mal on dit. 



Je crois avoir vu le film pour la première fois vers 11 ou 12 ans. J'étais alors très loin de comprendre toute la symbolique d'un tel film, mais déjà je le citais volontiers comme l'un de mes films préférés. La candeur de Susanna me touchait     ainsi que le destin de toutes ces pauvres filles, souvent enfermées contre leur gré pour avoir été différente, à une époque où la psychologie était appliquer à tout va, dès lors qu'un comportement différait de la norme. 




Ce film représente les écorchées vives, complètement perdues, à qui l'enfermement fait parfois plus de mal que de bien. 




Gros coup de coeur pour la musique, très dowtown (Petula Clark). 

1 commentaire:

  1. J'ai adoré ce film, je crois que c'est toi qui me l'a conseillé au collège :)
    Et c'est également l'un de mes films préférés !
    Les deux actrices sont géniales, et ça me fait penser à un "vol au dessus d'un nid de coucou" version féminine.
    Même époque, même extrème.

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